Candidature Yodelan Faragson [accepté]

lol.... 25 et demi...il s'en fout du demi...-18..et demi, elle y tient.. 13 et demi..elle y tient aussi.. et 10 et demi..il y tient tout autant..

Vu l'âge de Yodelan, je dirai facile 60, 70 ans :p

ça te fait peur hein !..Tu n'as plus qu'à demander à ta mère de faire partie de l'ally hihi   t'es mimi comme tout ...

Le prisonnier, enchaîné aux pieds et aux mains, attendait l'ouverture de la massive porte en bois de la prison. Autour de lui, quatre gardes en armures intégrales, armes à l'épaule, l'encadraient.

Soudain, les portes s'ouvrirent et le flot de lumière éblouit temporairement le prisonnier. Lorsque ses yeux s'habituèrent enfin à cette lueur qu'il n'avait plus vu depuis longtemps, il put observer ce qu'il l'attendait.

Au centre d'une place ronde, l'attendait l'échafaud. Tout autour, des citoyens se pressaient les uns contre les autres, hurlant contre le condamné. Des gardes ouvrirent alors un chemin de la porte jusqu'à l'endroit de la fin.

Les quatre gardiens entourant l'homme se mirent en marche et ce dernier ne put que suivre de son mieux, les chaînes à ses chevilles l'empêchant de faire tout pas de plus de 20 centimètres. La traversée de la foule fut longue et douloureuse. Même si les gardes retenaient la foule, ils ne pouvaient pas arrêter les projectiles qui volaient avec une précision diabolique sur l'homme enchaîné.

Péniblement, il atteint finalement la plateforme de bois où l'attendais la corde. Les tambours commencèrent à pulser à un rythme sourd. D'un coup, la foule se tu. Un magistrat s'approcha et déroulant un parchemin, s'exclama d'une voix forte :
- Vilokys Erskold, ici présent, à été reconnu coupable de blague de mauvais goût envers la demoiselle Yodelan Faragson. La sentence est la mort par pendaison, haut et court, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Bourreau, fais ton office.

Immobile sur la trappe qui allait bientôt s'ouvrir sous ses pieds, Vilokys sentit la corde passer autour de son cou et l'enserrer. Le bourreau apparut alors dans son champ de vision.

- Une dernière volonté ? demanda-t-il d'une voix grave.

- La libération ? rétorqua l'interpellé dans un rictus.

Le bourreau secoua négativement la tête en répondant.

- Pas pour toi, mon gars.

Il partit près de la manette qui allait mettre fin aux jours de Vilokys. Les tambours battaient d'une cadence rapide. Vilokys sentit une goutte de sueur froide dévaler son dos. Ainsi c'était la fin. Après tant d'aventures, tant de...

Les tambours s'interrompirent et la main du bourreau abaissa la manette.

C'est alors qu'une voix féminine se fit entendre, en un hurlement qui fit frissonner tout le monde.... VILOKYYYSSSS NOOOONNNN. Plein d'espoir, Vilokys repoussa la main du bourreau qui voulait lui mettre un sac en tissu sur la tête... Quelle était donc cette voix qui désirait le ramener à la vie ? Enfin, la vie lui offrait l'âme soeur..Il regarda autour de lui, et vit cette femme le visage crispé par la douleur... c'était sa mère..

Et c'est à ce moment que Viloky sut que c'était elle et nulle autre...

(N'empêche, vous les filles, vous aimez bien la pendaison. A chaque fois que je dis une connerie à une amie, elle me dit d'aller me faire pendre. Heureusement, avec celle que tu m'a proposé, ça ne fait que la 563 ème :p)

La douleur remonta violemment dans les jambes de Vilokys à cause de son atterrissage forcée. Sur le sol, il ne put que s'étonner d'être encore en vie. Les derniers instants étaient confus dans sa mémoire. Il se souvenait du vide qui l'aspirait, la corde commençant à l'étrangler... Puis, il y avait eu un coup de feu. 

Reprenant subitement ses esprits, il se remis debout difficilement à cause de la brûlure de ces jambes. Il se débarrassa en hâte de la corde qui enserrait toujours son coup et alors qu'il jetait un coup d’œil autour de lui, il remarqua alors le silence qui régnait sur la place.

Tout le monde était tournée vers une jeune femme rousse, tenant un pistolet encore chaud dans sa main. Vilokys aurait bien aimé filé grâce à cette diversion mais un cordon de gardes entourait l'échafaud et même s'il le passait, il lui faudrait franchir la foule. Il tenta alors de se faire aussi discret que possible, se collant à l'un des épais poteaux de bois soutenant l'échafaud. Puis, comme tous les autres, il regarda sa sauveuse.

(Ouais, alors pour les romances, moi, j'attends déjà d'être libre ^^)

Ha non hein, ne joue pas les rabat-joie... tu as une belle rouquine qui te sauve de la pendaison et tu lui dis quoi ? Excusez-moi mademoiselle, c'est très gentil ce que vous venez de faire, mais je ne suis pas libre, pourriez-vous recoller la corde svp ?

(Je ne dis pas que plus tard, il ne se passera rien. Mais j'ai des priorités et entre une splendide rousse et moi, c'est moi qui gagne. :p En plus, pour l'instant, je me fais discret pour ensuite filer dès que je peux ^^))

Un grand sourire s'étala sur les lèvres de Vilokys. Voilà que par un concourt de circonstances, le destin lui donnait un petit coup de pouce, une fois de plus. Un nouveau régime à installer signifiait toujours que des postes allaient bientôt être disponible. Le tout était de saisir l'occasion qui se présentait. 

La foule commençait à s'agiter suite à cette déclaration. Bientôt, tout ceci allait surement dégénéré en massacre sanglant. Il était donc temps de partir.

Vilokys remarqua alors du coin de l'oeil un mouvement. Le magistrat qui avait lu l'acte d'accusation tentait de s'enfuir dans la foule. Vilokys l'aura bien laisser partir si la vision de clés se balançant à la ceinture de l'homme ne l'avait pas soudainement intéressé au plus haut point.

Malgré les chaînes à ses pieds, il s'approcha discrètement de sa cible, ce qui ne fut pas bien difficile vu le bruit grandissant des citoyens. Au moment d'attaquer, Vilokys hésita à le tuer mais il se dit qu'assassiner un homme au moment d'un changement de gouvernement ne serait pas la meilleure façon de bien se faire voir. Au lieu d'écraser la tranché à l'aide de sa chaîne, il préfèra compresser les deux carotides de l'homme qui tomba inconscient rapidement, sans même avoir le temps de se défendre.

Décrochant les clés de la ceinture de ce dernier, Vilokys commença à essayer chacune des clés dans les serrures de ses chaînes.

Houlaaa j'arrive plus à suivre..suis occupée avec ma tenta de lune..

Alors qu'il essayait les clés, Vilokys entendit les paroles de sa sauveuse. Un rictus ironique déforma ses lèvres. Oui, mettre de l'ordre, c'était toujours la meilleure excuse pour faire accepter aux petites gens les changements qui n'étaient pourtant pas forcément à leur avantage.

Enfin, la clé qu'il essayait cliqueta dans la serrure de ses chaînes et Vilokys fut enfin libre. Les exclamations de la foule s'étaient transformés en vivas. Toutefois, tout le monde ne célébrait pas sa joie de la même façon. Dissimulés par la foule, la dizaine de gardes qui assuraient la sécurité avaient empoigné leurs fusils et sous le commandement de leur capitaine, ils pointèrent leurs armes sur la rousse qui faisait son coup d'Etat. 

Une occasion en or pour devenir facilement un héros aux yeux du nouveau régime. Et dans le cas d'une mort, ça serait toujours mieux que la corde. Désormais plus silencieux sans ses chaînes, Vilokys se glissa derrière la capitaine. Cette fois ci, il n'épargna pas sa victime. Elle se débattit pendant quelques minutes mais la prise autour de son coup était solide et Vilokys l'attirait sous l'échafaud où ses soldats ne risquaient pas de regarder immédiatement.

Lorsque l'officier fut finalement mort, Vilokys le délesta de son pistolet, de son épée et de ses bottes qu'il enfila. C'est avec plaisir que Vilokys sentit une dague caché dans l'intérieur des botes un peu trop grande pour lui.

Il la dégaina et se glissant derrière les soldats toujours en joue qui attendaient l'ordre de leur capitaine. L'un d'eux se retourna alors que Vilokys égorgeait l'un de ses compagnons.

- Qu'est-ce que...

Il mit aussitôt en joue l'assassin mais celui-ci mis le corps du soldat égorgé entre eux, lui permettant d'éviter une blessure fatale.

Toutefois, la dague lancée par Vilokys toucha parfaitement sa cible en s'enfonçant dans l'oeil droit du soldat. Ce fut la panique. Les soldats découvrirent soudain deux de leur compagnons, leur officier disparu. Un coup de feu du pistolet volé à l'officier mort ajouta une troisième mort à la liste. Dégainant l'épée, Vilokys commença à tailler impitoyablement dans les rangs des soldats complètement désemparés.